Au fil des transformations, les arènes d’Albert Pomade ont su évoluer tout en conservant leur identité néo-mauresque, inspirée des couleurs andalouses, qui les rend uniques.
Albert Pomade s’inspire du modèle circulaire des arènes espagnoles.
Construites en béton armé dès 1913, il s’agit d’un des premiers bâtiments de la région employant cette méthode. Les murs extérieurs structurés par de hauts piliers délimitent une multitude de travées. La partie basse est ouverte sur l’extérieur et comprend les espaces de circulation.
La partie haute est fermée par des claustras flanquées de pilastres, le tout surmonté d’un décor cannelé (caractéristique du style Art-déco). Les gradins sont desservis par 4 escaliers extérieurs monumentaux, ajoutés lors de l’agrandissement en 1932. L’entrée principale est marquée par un avant-corps flanqué de deux tours et un portail central surmonté d’une terrasse. La porte est surmontée d’un trophée à tête de taureau et objets liés à la tauromachie. Les tours sont couvertes d’un toit à pans galbés rappelant les clochers de la cathédrale.
À l’intérieur, la piste est bordée d’une contre-piste (callejon) avec 4 refuges (burladeros). 15 escaliers intérieurs desservent les gradins et la tribune officielle. Le toril comporte 7 enclos de part et d’autre d’un couloir menant à 10 corrales (cours des taureaux). Indispensables, on trouve aussi une infirmerie et une chapelle.
